Détails du projet d’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
Découvrez les détails du projet d’accord de cessez-le-feu suite aux conflits persistants entre Israël et le Hezbollah. Informez-vous sur les impacts possibles de l’accord, les demandes des parties et la situation sécuritaire dans la région.
Détails du projet d’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
Selon des informations parues dans la presse israélienne, un projet d’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah a été présenté au public. Parmi les déclarations marquantes de ce projet, on trouve : « L’armée israélienne quittera le Liban dans les 7 jours suivant la fin des hostilités » et « L’armée libanaise sera déployée le long de la frontière et saisira les armes appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban ».
Alors que les efforts pour établir un cessez-le-feu se poursuivent, l’accord proposé par les États-Unis commence avec une période d’application de 60 jours. Au cours de cette période, le déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière est prévu.
Déploiement de l’armée libanaise à la frontière israélienne
Un des détails du projet stipule que « l’armée israélienne quittera le Liban dans les 7 jours suivant la fin des hostilités ». De plus, la clause selon laquelle « l’armée libanaise sera déployée le long de la frontière et saisira les armes appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban » est également remarquable. Il est prévu que la force de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) facilite ce changement de position. En fin de compte, le déploiement de 10 000 soldats libanais le long de la frontière israélienne est attendu.
Le projet précise qu’à la fin des 60 jours, Israël et le Liban engageront des négociations indirectes par l’intermédiaire des États-Unis pour la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et la résolution des différends frontaliers.
Un mécanisme international de surveillance et d’application sera établi
Le projet prévoit également la création d’un nouveau Mécanisme International de Surveillance et d’Application (IMEM) qui comprendra les États-Unis, l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, la FINUL et des pays de la région.
Les droits de défense d’Israël et les activités de renseignement
Le projet souligne que « les actions d’Israël en réponse aux violations de la frontière seront garanties et qu’il pourra répondre aux menaces provenant du territoire libanais ». Il est stipulé que si le Liban ou l’IMEM n’interfèrent pas avec l’approvisionnement ou la production d’armes, Israël sera autorisé à frapper ces cibles après consultation avec les États-Unis.
De plus, le projet indique qu’Israël pourra continuer à mener des vols de renseignement au-dessus du Liban, mais que ces vols ne devront pas être visibles à l’œil nu et ne devront pas franchir le mur du son.