Interdiction de participation des entreprises israéliennes au salon Euronaval en France.

Interdiction des entreprises israéliennes au salon Euronaval de défense en France

Les organisateurs du salon international de la marine militaire Euronaval, qui se tiendra à Paris, la capitale de la France, du 4 au 7 novembre 2023, ont annoncé un développement important. Le gouvernement français a approuvé la participation des délégations israéliennes au salon, mais a interdit aux entreprises israéliennes d’ouvrir des stands et d’exposer leurs produits.

Dans le cadre de cette interdiction, les entreprises israéliennes, qui ne pourront être représentées qu’au niveau des délégations, auront une participation plus limitée au salon. Les responsables de l’organisation ont déclaré : « Le gouvernement français a approuvé la participation des délégations israéliennes au salon, mais a interdit aux entreprises israéliennes d’ouvrir des stands ou d’exposer des produits. Cette décision a été officiellement annoncée le 15 octobre ».

Selon les déclarations faites, cette décision affecte 7 entreprises israéliennes différentes, et les organisateurs ont affirmé qu’ils s’engageaient à accueillir chaque entreprise et chaque visiteur conformément aux directives internationales et gouvernementales.

Cette décision de la France a été fortement critiquée par le gouvernement israélien. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré dans une prise de parole sur le sujet : « La décision de la France d’exclure l’industrie de la défense israélienne signifie soutenir les ennemis d’Israël en temps de guerre. La France mène une politique hostile envers le peuple juif, et cette situation n’est pas sans précédent dans l’histoire. Nous continuerons notre lutte pour notre existence et notre avenir, avec ou sans eux ».

Auparavant, la France avait également interdit la participation des entreprises israéliennes lors du Salon international de la défense et de la sécurité (Eurosatory) qui s’est déroulé à Paris du 17 au 21 juin 2023. À ce moment-là, le ministère français de la Défense avait déclaré que les conditions n’étaient plus propices à la participation des entreprises au salon.