Déclarations du Secrétaire général des Nations Unies, Guterres, sur Gaza
Le Secrétaire général des Nations Unies, Guterres, a fait des déclarations importantes concernant les récents développements à Gaza. Les opinions et évaluations de Guterres sur Gaza dans notre article.
Le Secrétaire général des Nations Unies (ONU) Antonio Guterres a déclaré que ‘une attaque contre le bien-être serait une erreur stratégique, une catastrophe politique et un cauchemar humanitaire’, appelant tous ceux qui ont une influence sur Israël à faire tout leur possible pour éviter une plus grande tragédie.
Appel de Guterres : Cessez-le-feu et Diplomatie Importants
Alors que les attaques d’Israël contre la bande de Gaza se poursuivent, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fait des déclarations. Guterres a souligné qu’il s’agissait d’un moment décisif pour l’avenir des peuples palestinien et israélien, ainsi que de toute la région, en affirmant que ‘un accord entre le gouvernement israélien et le Hamas est essentiel pour mettre fin aux souffrances insoutenables des Palestiniens, des otages et des familles à Gaza’.
Collaboration Attendue de la Communauté Internationale
Guterres a averti que l’échec des efforts diplomatiques intensifs menés depuis des semaines pour aboutir à un cessez-le-feu aurait des conséquences tragiques, notamment la non-libération des otages et une attaque dévastatrice à Gaza.
Guterres a appelé les parties à faire preuve de courage politique, déclarant : ‘Je réitère mon appel à ne ménager aucun effort pour parvenir à un accord maintenant. Pour arrêter les bains de sang, libérer les otages et contribuer à la stabilisation d’une région toujours à risque d’explosions.’
Guterres a souligné que ‘un accord de cessez-le-feu est une opportunité cruciale que la région, voire le monde, ne peut se permettre de manquer. Cependant, les choses évoluent dans la mauvaise direction. Les opérations militaires reprises par les Forces de Défense Israéliennes à Refah me dérangent et attristent. La fermeture des passages de Refah et de Karem Shalom aggrave encore la situation humanitaire déjà critique. Ces passages doivent être rouverts immédiatement. Pour illustrer, ce soir, nous risquons de manquer de carburant.’
‘Les civils n’ont-ils pas déjà été suffisamment exposés à la mort et à la destruction ?’ a demandé Guterres au gouvernement israélien d’arrêter de faire monter les tensions et de participer de manière constructive aux pourparlers diplomatiques en cours. Il a ajouté : ‘Les civils n’ont-ils pas déjà été suffisamment exposés à la mort et à la destruction ? Soyez assurés qu’une attaque de grande envergure contre Refah serait une catastrophe humanitaire. De nombreux civils seraient perdus. De nombreuses familles sans lieu sûr devraient fuir à nouveau. Car il n’y a pas de lieu sûr à Gaza. Les répercussions se feront sentir bien au-delà, en Cisjordanie occupée et dans toute la région. Refah est le centre des opérations d’aide humanitaire à Gaza. Les attaques contre Refah compromettraient davantage nos efforts pour aider les personnes confrontées à une menace de famine.’
Guterres a souligné que ‘le droit international humanitaire est clair : que les civils soient à Refah ou restent en ville, ils doivent être protégés. Les deux parties doivent respecter le droit international humanitaire. De plus, je rappelle à Israël son obligation de faciliter un accès sûr et sans entrave de l’aide humanitaire et du personnel d’aide à Gaza. Même les meilleurs amis d’Israël sont clairs à ce sujet : une attaque contre Refah serait une erreur stratégique, une catastrophe politique et un cauchemar humanitaire.’
‘Il est temps que les parties concluent un accord pour le bien de leurs peuples’ a déclaré Guterres en appelant tous ceux qui ont une influence sur Israël à faire tout leur possible pour éviter une plus grande tragédie. Il a ajouté : ‘La communauté internationale a une responsabilité commune de promouvoir un cessez-le-feu humanitaire, la libération inconditionnelle de tous les otages et une augmentation significative de l’aide vitale. Il est temps que les parties saisissent cette opportunité et concluent un accord pour le bien de leurs peuples.’