Les élections parlementaires ont commencé en Géorgie : Premier vote électronique et luttes politiques.
Les élections parlementaires en Géorgie ont commencé ! Les élections de cette année marquent une période de intensification des luttes politiques, avec la première expérience de vote électronique. Suivez les développements et les résultats.
Les élections parlementaires ont commencé en Géorgie
Le peuple géorgien a commencé à voter à partir de 08h00, heure locale, pour désigner les députés qui les représenteront au sein du parlement de 150 sièges. Ces élections attirent l’attention dans le cadre du processus de sélection du 11ème parlement de la Géorgie. Dans ce scrutin important, organisé selon un système de représentation proportionnelle, le vote a commencé à 08h00 et, selon la Commission électorale centrale de Géorgie (CEC), 3 millions 508 mille 294 électeurs enregistrés pourront voter jusqu’à 20h00 pour élire 150 députés.
Première fois le vote électronique
En Géorgie, conformément à la décision prise par la CEC le 6 février 2023, un système de vote électronique est utilisé pour la première fois lors de ces élections. Un total de 3 millions 113 mille 747 électeurs auront la possibilité de voter via le système électronique. Les électeurs vivant à l’étranger pourront voter dans 67 points dans 53 villes de 47 pays, y compris la Turquie.
La lutte des partis et le seuil de 5%
Au total, 18 partis, y compris 4 blocs électoraux, tenteront de franchir le seuil de 5% pour entrer au parlement qui sera élu pour la 11ème fois depuis que la Géorgie a gagné son indépendance en 1991. Selon les résultats des élections, le parti politique ou le bloc électoral ayant obtenu 76 sièges au parlement aura le droit de former un gouvernement seul.
La lutte pour le pouvoir du Parti Rêve Géorgien
Au pouvoir depuis 2012, le Parti Rêve Géorgien lutte pour remporter les élections pour la quatrième fois consécutive. Selon les sondages, le parti au pouvoir actuel, le Rêve Géorgien, est en première position, tandis que le Mouvement national-Uni, dirigé par l’ancien président Mihail Saakachvili, actuellement en prison, se positionne en deuxième place.
Relations tendues et agenda électoral
Ces élections se déroulent à l’ombre des relations « tendues » entre Tbilissi et l’Occident. Le processus d’intégration dans l’OTAN et l’Union européenne est l’une des priorités pour la Géorgie, tandis que les tensions récentes entre le gouvernement de Tbilissi et certains pays occidentaux attirent l’attention. La loi sur la « transparence de l’influence étrangère », qui a conduit à des manifestations prolongées en avril et mai, a été qualifiée de « loi russe » par l’opposition. Cela a suspendu le processus d’adhésion de la Géorgie à l’UE.
Alors que l’UE suspendait l’aide de 30 millions d’euros prévue pour l’armée géorgienne en 2024, les États-Unis ont également annoncé certaines sanctions. Les États-Unis ont également déclaré avoir suspendu une aide de 95 millions de dollars à la Géorgie et un exercice militaire conjoint prévu pour cette année, tout en imposant une interdiction de visa à certains responsables géorgiens.
La signification des élections et les débats
L’opposition géorgienne considère ces élections comme « un choix entre l’Europe et la Russie », tandis que le gouvernement qualifie la situation de « question de paix ou de guerre ». La loi sur la « transparence de l’influence étrangère » oblige les organisations de la société civile et les médias en Géorgie, qui reçoivent plus de 20% de leur financement annuel de l’étranger, à se faire enregistrer comme « agents étrangers » chaque janvier. Sinon, ces organisations peuvent faire face à des amendes.
Déclarations importantes de la présidente Zurabichvili
La présidente géorgienne Salome Zurabichvili a qualifié la loi sur la « transparence de l’influence étrangère » de « menace » dans le cadre des négociations avec l’Union européenne. Zurabichvili avait appelé en juin les partis d’opposition à s’unir pour faciliter le processus d’intégration avec l’Europe. La présidente a conclu un accord avec quatre grands groupes à travers le « Statut de la Géorgie ». Cet accord prévoit la formation d’un gouvernement temporaire en cas de victoire de l’opposition. Par la suite, il est prévu de retirer les lois considérées comme une menace sur le chemin de la Géorgie vers l’UE et d’organiser des élections anticipées.